Bon voilà, on est le 28 décembre, l’année 2016 touche à sa fin. J’avais envie d’écrire ce soir pour faire un petit récapitulatif de cette année qui vient de s’écouler et qui va bientôt se terminer.
C’est Twitter qui m’en a donné l’idée, avec une image qui tourne depuis quelques jours, où le but est de citer un truc bien qui nous est arrivé en 2016 👇🏾
De manière générale, je pense qu’on pourra tous accorder nos violons pour dire que 2016 a été une année difficile. On a vécu une hécatombe niveau grandes célébrités (Bowie, Prince, George Michael, Leonard Cohen…), les attentats terroristes se sont succédés, Donald Trump a été élu, j’en passe et des meilleures. En plus, d’un point de vue plus personnel, l’année s’achève bien tristement, car mon grand-père vient de nous quitter, ce qui n’arrange pas le sentiment amer que nous laisse en bouche cette année. On peut donc en conclure que 2016 n’aura pas été toute rose.
Pourtant, je n’ai pas envie de finir cette année en en gardant un mauvais souvenir, en me disant qu’on n’a rien réussi, que tout a foiré, qu’on devrait l’oublier parce que tout était nul. Ce soir, quand j’écris cet article, j’ai envie de me remémorer ce que cette année m’a apporté de bien, d’agréable. Je veux m’efforcer de trouver ce que j’ai accompli, et ce que les gens qui m’entourent m’ont apporté. Je te l’accorde, ça ne va pas être une mince à faire, parce qu’en plus c’est pas comme si c’était mon style de parvenir à trouver quelque chose pour laquelle je suis fière… Mais bon, je vais essayer.
- Pour commencer, parce que c’est ce qu’il y’a de plus important pour ma propre petite personne et pour le propre bien-être de cette petite personne, 2016 est synonyme de ma faculté à gérer mes crises d’angoisse. Et ça, c’est un énorme pas en avant pour moi. Avant cette année, j’ai passé deux ans difficiles, à tourner en rond pour essayer de trouver des solutions à mes problèmes, à me ronger les sangs chaque jour que Dieu faisait. Aujourd’hui, je ne peux pas dire que ce soit complètement derrière moi, et je pense d’ailleurs que ça ne le sera jamais, parce qu’on abandonne pas quelque chose comme ça du jour au lendemain. En revanche, je peux dire que par rapport à 2014 et 2015, c’est le jour et la nuit. Je vis les évènements au jour le jour et je parviens à gérer mon angoisse du mieux que je peux. Et ça, j’en suis très fière.
- Je suis parvenu à réguler mes hormones de merdes qui me faisaient des misères et qui rendaient ma peau absolument terrible, et autres désagréments. Il m’aura fallu du temps avant de trouver les causes et surtout les remèdes à ça, mais maintenant que c’est fait, je suis très fière du rythme que j’ai réussi à adopter, et des routines que je suis, sans que ce soit un fardeau du tout pour autant.
- J’ai repris sérieusement le sport, et qui plus est un sport que j’aime passionnément et que j’avais laissé trop longtemps de côté, pensant que je n’avais pas le temps. Je pratiquais la danse depuis 15 ans quand j’ai pensé devoir arrêter à cause de la fac et de la monstruosité de travail que j’avais. Finalement, je me suis rendue compte que ça ne changeait pas grand chose et j’ai pu me mettre un coup de pied au cul et recommencer à danser. A chaque fois, c’est un réel bonheur.
- J’ai obtenu mon premier diplôme universitaire (non sans mal, je te l’accorde). Ca me fait beaucoup rire quand je repense à mes profs de collège ou de seconde qui disaient à ma mère que je devrais me réorienter en bac pro, que je n’arriverai à rien dans la vie, que j’étais un cas désespéré… YAS BITCH. Aujourd’hui, mon mec me dit « Je ne connaîs personne qui travaille autant que toi, qui est aussi motivé que toi et qui se donne autant de mal ». C’est pas facile tous les jours, et mes résultats ne sont souvent pas à la hauteur de mes espérances, mais tout de même.
- Je pense avoir finalement trouvé ce que je voulais faire plus tard, de manière précise, et c’est un réel soulagement. Je suis arrivée à la fac en ayant une idée hyper préconçue de ce que je voulais faire comme métier, et plus les années sont passées, plus je me suis rendue compte que je me trompais et qu’en fait j’étais complètement perdue. On n’est tellement peu encadrés à la fac, que je n’arrêtais pas de changer d’avis et de me diriger vers d’autres choses, pour finalement encore changer d’avis parce que ça ne me convenais pas. J’ai fini par prendre les choses en mains et par m’informer VRAIMENT sur ce qui se trouvait à ma portée, sur les modalités pour y accéder, les concours à passer etc. Aujourd’hui, je pense avoir trouvé. J’espère ne pas encore changer d’avis, mais je pense que ça devrait le faire. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts.
- J’ai tissé des liens avec des nouvelles personnes, surtout à la fac, qui sont des personnes merveilleuses et que je suis très contente de connaître, et surtout avec qui je suis très contente d’être amie. De nature un peu sauvage, c’est difficile pour moi de nouer de vraies relations amicales avec les gens, alors quand mes efforts pour me sociabiliser finissent par porter leurs fruits, c’est vraiment cool.
- J’ai eu mon code de la route et j’ai pratiquement terminé mes heures de conduite avant de passer le permis. Bon, le permis, on y est pas hein. Et en plus, ce sera forcément pour 2017, mais quand même. Quand je partie passer l’examen du code, j’étais tellement nulle et j’avais tellement rien foutu pour le préparer, que ma mère était PERSUADÉE que je ne l’aurai pas. Mais genre, elle pensait même pas une seule seconde que c’était possible que je l’ai, donc j’étais pas peu fière.
- J’ai travaillé pratiquement tout l’été, dont deux semaines 19h/24 et 7j/7. Ces deux semaines ont été HYPER dures parce qu’épuisantes et avec des gens pas faciles à vivre ni à gérer du tout. J’avais rarement pris autant sur moi dans ma vie.
- J’ai continué d’entretenir une belle relation amoureuse, qui dure depuis presque quatre ans, dont je suis très fière et pour laquelle je suis prête à faire de grandes choses.
- J’ai appris à apprécier mon corps tel qu’il est. Et ça, Dieu sait que c’était pas jouer d’avance. Certaines personnes (qui se reconnaîtront peut être), m’ont beaucoup aidé dans cette tâche, pas forcément directement d’ailleurs, mais surtout par leurs agissements et leurs manière de penser. J’ai toujours des complexes qui persistent et qui persisteront toujours je pense, parce que je connais peu de gens capables de dire qu’ils apprécient TOUT sans exceptions chez eux, mais j’ai énormément progressé sur l’acceptation de moi-même.
- J’ai continué ma quête du no-judgment. On dirait comme ça que c’est facile, mais en fait pas du tout. On juge tous un peu les gens qui n’agissent pas comme on l’entend, qui font des choses qui nous choque, qui nous surprenne, qu’on ne connaît pas… et ce jugement et très souvent présent sans même qu’on s’en rende compte parfois. C’est pour cette raison qu’il est important de se battre chaque jour contre soi-même face à ce qui nous fait sortir de notre zone de confort et pourrait nous effrayer. C’est comme ça qu’on s’ouvre, et qu’on devient une personne intéressante. Selon moi, y’a rien de plus minable qu’une personne fermée sur elle-même, incapable d’accepter la nouveauté, jugeant les faits et gestes de tout le monde et repoussant tout ce qui la dérange.
C’est tout ce qui me vient en tête pour l’instant. Y’a quelques petits autres trucs pas vraiment intéressants comme le fait que je me sois mise à manger du comté et des Saint- Jacques, mais je suis pas sûre que ce soit vraiment des trucs qui aient rendu mon année meilleure 😓.
Laisse moi en commentaire ce qui t’as rendu fier de toi cette année, ça me ferait vraiment plaisir de te lire.
Je te souhaite une très belle fin d’année.
Bisou love,
Gingerbread.
28 décembre 2016 at 20 h 36 min
Exceptionnel papier !! Trop fier de toi moi !! C’est toi ma plus grande fierté !! Ya pas photomaton !!
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8 janvier 2017 at 22 h 48 min
Je suis fière de toi ma belle, notamment pour tes crises d’angoisse que j’ai beaucoup vu, et c’est un bonheur de te voir plus sereine!! Moi ce qui me rend fière de mon année, c’est déjà d’avoir arrêter de fumer, depuis maintenant presque un an, et sans un seul craquage depuis! Je suis aussi fière qu’on soit arrivées toutes les deux en master et qu’on fasse encore et toujours quelque chose qui nous plaît même si c’est pas tous les jours la fête!
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